Le livre de Novembre.

 Pierre vous conseille ce livre :

Dans sa première vie, Haruki était très actif ; puis il est devenu écrivain ; il s’est vu grossir. Il fumait 60 cigarettes par jour. C’en était trop. Il se mit à courir tous les jours. Une heure. Enfin, 10 kms. Vous l’avez compris, c’est un coureur de milieu de peloton. Vingt-cinq marathons et autres épreuves plus tard, il entreprend de nous conter tout ça. Tout ce qui nous préoccupe. Pourquoi on court, ce qu’on y trouve, les espoirs, doutes, joies, déceptions.

Je vous livre mon extrait préféré (page 25) : 

« Les pensées qui me viennent en courant sont comme des nuages dans le ciel. Les nuages ont différentes formes, différentes tailles. Ils vont et viennent, alors que le ciel reste le même ciel de toujours. Les nuages sont de simples invités dans le ciel, qui apparaissent, s’éloignent et disparaissent. Reste le ciel. Il existe et à la fois n’existe pas. Il possède une substance et en même temps il n’en possède pas. Nous acceptons son étendue infinie, nous l’absorbons, c’est tout. »

-Ce que j’ai aimé : quelques fulgurances poétiques…ou pas, l’atmosphère bien rendue de New York en automne, des moments de nostalgie (digne !) de ce qu’il a été, la compréhension (partielle) via ce livre de ce que peut ressentir un homme partagé entre les USA et le Japon.

-Ce que j’ai moins aimé : quelques passages factuels et réflexions faciles, qui auraient pu être avantageusement remplacés par exemple par des introspections plus avancées.

-En bilan : Un livre facile à lire, agréable, comportant quelques passages intéressants.
Pierre.